Après la verdure de Yosemite, place maintenant à l’enfer du désert : Death Valley. Pour faire simple, Death Valley (d’après Wikipédia), c’est ça :
Death Valley (« vallée de la mort ») est un désert situé dans le désert des Mojaves, dans le sud des États-Unis. Il est l’endroit le plus bas, le plus sec et le plus chaud d’Amérique du Nord
Le décor est posé, on va avoir chaud !
Départ du McGee Creek Lodge de bon matin, direction Death Valley donc. Le guide du routard nous indique sur le chemin qu’il peut être intéressant de s’arrêter à Manzanar. Manzanar ? Un camp d’internement datant la seconde guerre mondiale qui a hébergé 110 000 japonais ainsi que des américains d’origine japonaise. Il ne reste quasiment plus rien de ce camp si ce n’est quelques fondations d’édifices ainsi que la reconstitution d’un baraquement . Le site est complétement vide, pas un chat à l’horizon, seul un présentoir est là avec à notre disposition une documentation qui explique l’histoire du lieu. Le tour du site se fait en voiture en un peu plus de 30 minutes.
Le visite terminée, on se dirige vers le supermarché du coin pour faire le plein d’eau et de nourriture. On est aux États-Unis, alors forcément on se dit qu’en parlant français à travers les rayons du magasin, personne ne nous comprendra. Faux! Un petit papi semble nous suivre de rayons en rayons et finit par nous rattraper. Dans un français approximatif mais compréhensible, il nous explique qu’il a été envoyé en France pour la seconde guerre mondiale, alors forcément des petits Français dans son patelin tout pommé, ça lui fait plaisir. On échange quelques mots et finalement nous nous dirigeons ensemble vers la caisse. On s’apprête à lui dire au revoir lorsqu’il se dirige vers un présentoir pour nous ramener … un guide complet du coin! Sympa le papi !
On arrive à Death Valley en début d’après-midi, il y fait 42 degrés, tout va bien pour le moment. Le paysage est littéralement différent de ceux que l’on pu voir jusque là. Du sable, des dunes de sable de partout ! On continue un peu plus au sud, direction le Visitor Center où il est obligatoire de s’arrêter avant de commencer la visite de Death Valley. Nous avons le pass America The Beautiful, il nous suffit donc de le présenter pour qu’ils nous remettent en échange un papier à scotcher sur le pare-brise. Comme d’habitude, nous ressortons du Visitor Center avec plusieurs cartes que les Rangers distribuent gratuitement. Au programme, Badwater et Artist’s Palette ! Alors forcément, il n’est que 14h et ces points d’intérêt ne nous prendront pas plus de 2h, il faut donc trouver autre chose. On ouvre les cartes, et on remarque que plusieurs villes fantômes se trouvent pas loin du Visitor Center. Enfin, pas loin, ça, c’est l’impression que nous donne la carte. On commence par Rhyolite. Rhyolite, c’est une ville qui, en 3 ans passe, de 0 à 10 000 habitants. Puis en 2 ans de 10 000 à 14 habitants. Et oui, la ruée vers l’or! Contrairement aux autres villes construites lors de la ruée vers l’or, Rhyolite elle a été construite avec des matériels durables (et non du bois) ce qui fait qu’il reste quand même quelques murs des bâtiments. Le tour est fait en une demi heure, on s’attaque maintenant à Leadfield.
Reprise du programme normal, on se dépêche d’aller à Badwater, le point le plus bas des États-Unis, pour ne pas manquer le coucher de soleil à Artist’s Palette. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à quelques minutes prêt, nous étions bon pour faire Artist’s Palette de nuit. Le trajet est un circuit à faire en voiture de 15km où s’alternent les roches rouges, roses, jaunes, vertes et violettes. Juste magnifique!
La nuit a donc été très courte, puisque nous nous levons à 5h du matin pour atteindre Zabriskie Point à 6h du matin. Le levé de soleil est juste magnifique, les roches s’éclairent lentement, le ciel est rose, puis rouge. Nous restons sur place une bonne heure avant de nous diriger la prochaine étape de notre road trip américain, la ville de tous les excès : Las Vegas.
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