Si vous avez lu le précédent article, vous vous êtes surement aperçu du fait que j’ai adoré l’ambiance qui se dégage d’une friche industrielle abandonnée. L’histoire et le vécu de chacun de ces lieux sont uniques. Il y a quelques jours, je propose donc à la Belge un petit tour dans un parc d’attraction abandonné en Belgique, Dadipark.
Le Français : Ça te dirait un tour dans un parc d’attraction ?
La Belge : Un parc d’attraction, du genre ?
Le Français : Dadipark !
La Belge : Mais c’est un parc d’attraction pour enfant ça !
Le Français : Il est abandonné depuis 10 ans !
La Belge : ????????????????????!!!!!!!!!!????????????
Dadipark, le parc d’attraction abandonné en Belgique
Eh oui, la Belge est forcément étonnée quand on lui annonce ça, puisque comme pour beaucoup de frontaliers, ce parc abandonné représente toute son enfance, et mine de rien, il s’agit là du plus vieux parc d’attraction de Belgique ! Pas besoin de trouver d’autres arguments pour la convaincre, ni une ni deux, elle est partante !
Pour ceux qui ne connaissent pas, cette pratique d’exploration de lieux laissés à l’abandon s’appelle l’urbex (URBan EXploration). Et comme tout bon urbexeur qui se respecte, je ne mentionnerai pas l’adresse exacte du site. Le parc abandonné Dadipark se situe en Belgique à seulement une vingtaine de minutes de Lille et bien évidemment, comme chaque site que l’on visite une première fois, il va falloir trouver une entrée. Parce que oui, on n’entre pas dans ce genre de site comme si on rentrait dans une maison. Pour le coup, l’entrée est assez facile à trouver, il nous suffira de pratiquer un peu d’escalade. On retrouve sur le site, en vrac : des gens qui prennent des photos comme nous, une mère avec ses trois enfants, un groupe de 15 personnes, une photographe et son modèle, des skateurs (et non des squatteurs).
Même si la nature a repris ses droits sur les attractions du site, la Belge se repère parfaitement et fera office de guide. On passera quasiment 2 heures sur le site à explorer chacune des attractions de Dadipark. Mais les paroles n’en diront pas autant que les photos, alors les voici et à bientôt pour une prochaine exploration.